samedi 31 juillet 2010

A défaut de paufiner mon bronzage...



Vacances : l’occasion idéale pour s’enfermer quelques heures dans une salle obscure sans culpabiliser (pas de "mais quand est-ce que je vais faire ma dissert’ de philo, mon DM d’italien et mon dossier de cinéma ??!").
Cette semaine donc, sorties cinéma entre amies.
Peu de films retenus parmi tous ceux que j'ai vus, mais une petite perle tout de même, Copacabana de Marc Fitoussi.


Isabelle Huppert porte le film du début à la fin, y incarnant avec beaucoup de justesse une mère frivole et guillerette, dénigrée par sa fille qui en a honte, au point de lui refuser la venue à son mariage. Babou réussit à lui prouver, à leur prouver et à se prouver qu'elle est une mère digne de ce nom, capable de décrocher un emploi, d'assumer les responsablilités qui lui imcombent, c'est-à-dire de réussir sa vie, "normalement".

Le scénario fait preuve d'une grande maîtrise, les répliques et dialogues entre autres sont d'une finesse et d'une justesse touchantes, qui démarquent le film. Au-delà de la relation mère-fille, c'est surtout le personnage aussi excentrique qu'attendrissant de Babou que l'on suit de bout en bout (on regrette peut-être que le refus pour Esmeralda de convier sa mère au mariage ne soit qu'un pretexte à l'évolution du personnage principal, laissant peu de place à une définition plus fine et creusée des rapports mère-fille...). En effet, Babou montre petit à petit qu'elle est capable de rompre avec son image d'éternelle ado pimpante qui refuse de grandir, quittant son domicile, sa fille si protégée, et son apparence décalée. Un joli voyage vers la maturité, un zeste drôle et émouvant (mais sans excès), qui nous atteint avant tout par sa justesse. A découvrir ! :-)

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