vendredi 10 septembre 2010

Je viens à l’instant de déguster un succulent Poulet aux prunes, dont chacune des pages est plus savoureuse que les autres. Un régal.

Merci pour le livre, Charline ! ;-)
Marié et père de quatre enfants, Nasser Ali Khan vit à Téhéran. …jusque au jour où il décide d’arrêter de vivre justement. Allongé dans son lit, il compte les jours avant que la mort vienne le cueillir. Jalouse, sa femme qu’il n’a jamais aimée a impitoyablement mis fin aux jours de celle pour qui Nasser Ali avait tout sacrifié, celle qui enchantait ses journées, sa guitare. Symbole de la création artistique, d’un amour interdit, ou même de la vie, le précieux instrument de musique se révèle définitivement irremplaçable.

Marjane Satrapi tisse avec beaucoup de finesse un récit composé de plusieurs temps, oscillant entre les dernières journées qu’égrène tristement le personnage, les souvenirs amers qui refont surface, la vie future déchue de sa présence, les évènements de la grande Histoire et l’histoire familiale encore douloureuse, la musique agréable d’un amour de jeunesse et la mélancolie des rêves, d’une femme, d’un objet brisés. Les épisodes s’enchaînent habilement sur une trame narrative, comme des perles sur un fil. Une trame, un fil, ou une corde de guitare… Une belle mélodie, que je vous conseille vivement !

1 commentaire:

  1. Oh oui, Poulet aux prunes, c'est très beau ! Marjane Satrapi est en train de l'adapter au ciné.
    Et j'ai la même tunique violette que toi ;-)

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